
Prof. Francis Akindes, Directeur des programmes Chaire Unesco de Bioéthique l’Université Alassane Ouattara de Bouaké, et des enseignants ont rencontré les « microbes » d’Abidjan. Dans le cadre d’une étude sur le « Phénoménologie de la violence criminelle dans les villes ivoiriennes : nouveaux défis pour la gouvernance à Duékoué, Abidjan et Bouaké ».
Trois années de recherches dont les résultats on été restitués à un symposium organisé hier à l’amphithéâtre de la Crrae-Uemoa, sis au Plateau.
Pr Akindes a expliqué que les » microbes » considèrent leur activité comme une activité économique normale. « Ils ont le souci de la famille. Ils nous ont dit qu’ils aident leurs parents à payer le loyer et les factures « , dira-t-il avant d’ajouter, » C’est leur manière de répondre à l’inégalité sociale « .
L’enseignant a fait savoir que les » microbes » sont bien organisés. Selon lui, ils ne sortent pas au hasard. En général, les filles sont des appâts. Elles ont un visage d’ange, mais à contrario, dangereuses.
Les enfants nous ont expliqué qu’ils opèrent dans les quartiers dont ils ont la maîtrise des couloirs. Notamment, Abobo, Yopougon, Anyama et Angré.